"Cette photo, prise en l'année 1918, représente la troisième voiture
à circuler dans les rues de Montréal. Fabriquée par Monsieur Octave Bélanger, propriétaire de la fonderie
Ville-Marie, située au numéro 1580 de la rue Amhurst, un peu au Nord de la rue Ste-Catherine."
"Quant au moteur, le bâti a été coulé à la fonderie, puis usiné à l'atelier d'usinage Bourassa, situé rue Ontario est,
juste en face de l'usine Canadian Vikers, où l'on construisait des bateaux. L'électricité
nécessaire à faire fonctionner les bougies d'allumage provenait d'un appareil appelé Delco, d'après le nom du constructeur."
"Il n'y avait pas de batterie, donc pas de démarreur, de générateur ni de phares électriques;
ceux-ci fonctionnaient au carbure, c'est-à-dire qu'il fallait mettre de la chaux vive dans un
réservoir contenant de l'eau. La vive réaction causée par le contact de la chaux avec l'eau,
produisait un gaz inflammable qui, une fois allumé, produisait de la lumière."
"Je ne sais pas beaucoup de choses sur la fabrication de la carosserie,
seulement que le capitonnage était fait de cuir de Russie rouge,
dommage que la photo ne soit pas en couleur! Je suppose qu'il y avait des carossiers à Montréal
capables de fabriquer l'habillage de la voiture. À noter les ressorts avant qui ressemblent aux ressorts utilisés sur les
cabriolets tirés par des chevaux."
"Au volant, il y a mon père, L.-J.-O. Bélanger, artiste peinte, à côté, mon grand-Père, Octave Bélanger, constructeur
de la voiture; derrière mon père, il y a ma soeur Lucille; derrière elle, il y a moi, Guy Bélanger, 4 ans.
À mon côté, ma mère Juliette Guillemette. Puis ma Grand-Mère, Sophronie Renaud, femme de Octave Bélanger."
"This picture, taken in 1918, is the third
coach to drive
thru the streets of Montreal. Manufactured by Mr.
Octave Belanger, owner of the foundry Ville-Marie, located at number
1580 Amhurst Street, just north on Ste-Catherine. "
"As for the engine, the frame was cast in the foundry and machined in the machine shop Bourassa, Ontario Street, just across the Canadian Vikers factory, where they built boats. The electricity needed to generate the spark came from a device called Delco, according to the manufacturer's name. " "There was no battery, so no starter motor, generator or electric lights, they worked by carbide, that is to say, one had to put the lime in a tank containing water. The result caused by the contact of lime with water, produced a flammable gas which, when ignited, produced light. "
"I do not know much about the manufacture of the
vehicle body, only that the upholstery was made of red Russian leather,
too bad the picture is not in color, I guess there were coach shops in
Montreal that made the upholstery for the car. Note the front springs
that look like springs used on horse drawn carriages."
"At the wheel, there's my father, L.-J.-O. Belanger, the artist is beside my Grand-Father, Octave Belanger, manufacturer of the car is behind my father, ther is my sister Lucille and I am behind her, (Guy Bélanger, 4 years). At my side is my mother Juliette Guillemette. Then my grandmother, Sophronia Renaud, wife of Octave Belanger. "
|
François Bellenger - m 1611, Touques, Normandie, France François Bellenger - m 12 Juil 1637, Québec Charles Bellenger - m 21 nov 1663, Château-Richer Alexis Bélanger - 15 fév 1711, Château-Richer François Bélanger - 1749 François-Charles Bélanger - 26 avr1774, Lotbinière Joseph Bélanger - 27 sep 1831, Lotbinière Octave Bélanger, Constructeur - m 21 avr 1884, Montréal Octave Bélanger, Artistre-Peintre Guy Bélanger, né 5 avr 1914 |
Octave Bélanger, le père de Guy Bélanger et fils du constructeur d'auto Octave Bélanger,
est un Artiste-Peintre de renommée internationale. Guy nous a donné une quinzaine de pages d'information sur son père. En résumé, Octave est né en 1886. De 1900 à 1908, il suivit des cours au Monument National rue St-Laurent, à l'école des Arts et Manufactures sous la direction de Thomas Gauthier. Il fit ses études artistiques sous Dyonnet, St-Charles, Paradis, et plus tard avec William Brymner, grâce à une bourse. Séjour de 3 ans à Paris aux ateliers Julian où il eut comme maître, entre autres, Paul Laurens. Premier prix de composition en 1922. Expositions en 1923, 1924 au salon des Artistes Français qu'il représente à Copenhague. Son retour au pays en 1925 lui vaut plusieurs acquisitions par le gouvernement du Québec. Par exemple, il y eut une exposition de ses oeuvres à la Galerie Morency, rue St-Denis, le 21 octobre 1970 sous la présidence de son Excellence Jean Bruchési, Ambassadeur (R) du Canada On voit de longs articles de journaux en 1924, 1930, 1931, etc. Très actif, il peint encore 4 ou 5 heures par jour en 1969 et 1970. |
J.-Anaclet. Bélanger,
Québec, 1915 François Bellenger, m. 1611, Touques, Normandie, France François Bellenger, m 12 Juil 1637, Québec Jacques Bellenger, m. 23 nov 1691, Cap-St-Ignace Jacques Bélanger m 21 jan 1726, L'Islet-sur-Mer Joseph-Jacques Bélanger m 25 oct 1756, Cap-St-Ignace Joseph-Clovis-François Bélanger m 5 Juil 1803, L'Islet-sur-Mer Joseph-Clovis Bélanger m 19 oct 1835, St-Charles-de-Bellechasse C.-J.-Adolphe Bélanger m 18 déc 1883, Maria J.-Anaclet Bélanger m 29 sep 1914, Caplan Armand BÉLANGER m 11 juin 1946, Québec | Il semble que les Bélangers furent très attirés par l'automobile dès son apparition.
Voici une voiture, photo de 1919 à New Richmond en Gaspésie, où on voit Armand Bélanger assis sur les genoux de sa mère. Photo de Joseph-Anaclet Bélanger, père d'Armand.
Ford T de Pierre Poirier et Régina Querry. New Richmond en Gaspésie en 1919.
L'auto avait trois pédales : une pédale pour avancer en petite vitesse, une pédale
pour reculer et une pédale pour les freins......ça fait déjà plusieurs années.....
Sur la photo, il y a la famille de Pierre Poirier, Alma Poirier-Bélanger avec Armand sur
ses genoux et le frère de Pierre, Ulric et son Épouse Léa de chaque côté d'Alma.
|