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Nicolas Immigrant
Nicolas Immigrant
Extrait des notes de Jacques Saintonge - revue de Sainte-Anne-de-Beaurpé
Des Touquois en Nouvelle-France

Lorsque Giovanni Verrazanno, navigateur italien au service de François 1er, explore la côte atlantique de l'Amérique du Nord (de la Géorgie à Terre-Neuve) en 1524, il donne à cette région le nom de Nouvelle-France. 10 années plus tard, Jacques Cartier découvre le Canada et remonte le Saint-Laurent jusqu'au Mont Royal (Montréal). En 1608, Samuel de Champlain fonde Québec et lance une vaste campagne de colonisation de ces terres occidentales.

Les premiers colons sont normands. Ils quittent les ports de Honfleur et de Touques dès les premières années du XVIIè. Au total, 341 normands se séparent de leur terre natale entre 1608 et 1700. Ils représentent un quart de l'ensemble des colons.

Deux familles touquaises participent particulièrement à la colonisation du Canada Français. Il s'agit des Bellenger et des De Rainville.

Le premier colon touquais est certainement François Bellenger (1612-1687) qui débarque au Canada vers 1634.

Nicolas Bellanger (1632-1682), un autre touquais (sans vraisemblablement de liens avec le premier nommé) arrive à Beauport en 1655. Il n'a que 19 ans. Il exerce la profession de pêcheur à la morue. Il épouse, le 11 janvier 1660, Marie De Rainville. Ils ont 12 enfants et deviennent la plus grande famille normande du Canada. De nos jours, on peut toujours voir, à Beauport, dans l'arrondissement historique, la maison Girardin face à laquelle Nicolas vivait.

On associe généralement aux Bellenger les De Rainville. Cette famille touquaise s'installe au Canada sous l'impulsion de Paul de Rainville dans les années 1640. De nos jours, on a recensé plus de 200 familles portant le nom de Rainville (la particule de noblesse a disparu) dans la seule province Québec.

Enfin, on ne peut conclure cette partie sur les touquais d'outre-mer sans citer le nom de Pierre Magnan. Ce dernier se retrouve au Canada en 1617. On ne peut considérer Pierre Magnan comme un colon car, s'il quitte précipitamment la France, c'est parce qu'il a tué un homme à coups de bâtons ! Cette sombre affaire ne l'empèche pas d'obtenir la confiance de Champlain. En 1627, ce dernier le charge de négocier la paix avec les Iroquois. Le 24 juillet, Pierre Magnan se met en route sans savoir qu'il ne reviendra pas de cette expédition ! Un mois plus tard, Champlain apprend le meurtre de son diplomate. On lui rapporte que le touquais a été torturé jusqu'à la mort et que sa dépouille a servi de nourriture aux assassins. Ironie du destin, l'exil en Nouvelle-France n'aura pas épargné la vie de Pierre Magnan ! (Extrait de la ville de Touques 2000 page 11)

NICOLAS DIT CATHERINE.

La maison Girardin existe toujours

Ce n'est que le 26 septembre 1660, qu'on découvre ce surnom donné à Nicolas dans un document rédigé par Jacques Gourdeau. Pourtant on ne semble pas avoir utilisé à plusieurs reprises ce surnom concernant Nicolas. On lui ajoute ce nom mentionné plusieurs fois dans les procès-verbaux du Conseil-Souverain. On y apprend que Pierre Lefebvre, Léonard Leblanc et lui-même se font reprocher de pècher en des lieux non défricées et inhabités de la côte de Lauzon, contrairement aux ordonnances qui permettaient de prélever du poisson dans les limites de la seigneurie. En 1669, Nicolas et les autres habitants de Fargy sont condamnés à réduire leurs habitations à un arpent, à payer leurs arrérages de cens et rentes en même temps qu'à défricher le reste de la commune sous peine de se voir déchus de leurs droits. Nicolas dit Catherine comparaît à quelques reprises devant la Prévôté de Québec.

Le 15 octobre 1655, peu de temps après son arrivée en Nouvelle-France, Nicolas BELLANGER obtint de Robert Giffard une terre de 1 arpent et 61 perches dans le domaine de Fargy. Nicolas maria Marie De Rainville le 12 novembre 1659 mais la célébration n'eut lieu que le 11 janvier 1660.

 

"Classée monument historique en 1977, la Maison Girardin a été acquise par la ville de Beauport et restaurée en 1983. Située au coeur de l'arrondissement historique de Beauport, elle constitue l'un des témoins les plus éloquents de l'histoire de la communauté beauportoise. L'emplacement, fut d'abord le site d'une construction en bois érigée vers 1673. La maison de pierre actuelle fut édifiée entre 1727 et 1735. Depuis lors, elle n'a subi que des modifications mineures, comme l'ajout de la laiterie et des lucarnes. Les Girardins en furent les derniers propriétaires occupant, au début du XXe siècle." (Société d'Art et d'Histoire de Beauport)

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